FOLLOROU Jacques – Plon – 2019 – 330 pages

Résumé : « Enquête actualisée sur la recomposition du crime organisé corse à travers l’analyse des événements qui ont marqué les annales judiciaires depuis 2013, avec notamment le guet-apens de Silvareccio ou la guerre pour le contrôle de la région ajaccienne entre le clan Orsoni et celui du Petit bar. L’ensemble dresse le portrait d’une démocratie française affaiblie par le pouvoir mafieux. »

Quatrième de couverture : Le 5 décembre 2017, en plein jour, deux piliers du crime organisé corse, Jean-Luc Codaccioni et Antoine Quilichini, sont abattus à l’aéroport de Bastia. Très vite, les policiers décodent les communications cryptées de Christophe Guazzelli, l’assaillant présumé, et constatent que ce jeune homme de 26 ans a inscrit son geste dans une vendetta archaïque.

Cet acte n’est pas une simple vengeance : il marque l’avènement d’une nouvelle génération de criminels, dont l’histoire mouvementée est profondément liée à celle de l’île. Ils perpétuent un ordre social occulte profondément enraciné, qu’il faut bien appeler par son nom : une mafia. Omniprésente, violente et riche, la mafia corse a transformé l’île en sanctuaire au début des années 1980 et a régné pendant près de trente ans sans être vraiment menacée.

Depuis dix ans, elle connaît pourtant de profonds bouleversements. Les guerres internes ont décimé les rangs, les fils des barons de la pègre ont pris le relais de leurs aînés, les cartes sont redistribuées, du Nord au Sud. Bravant l’omerta, ce livre a pour ambition de montrer comment le crime organisé insulaire continue de peser sur la société corse.

Jacques FOLLOROU Journaliste au Monde, il est l’auteur de Corse, l’Etat bafoué (Stock), des Parrains corses (Fayard), de Bérégovoy, le dernier secret (Fayard).

Où acheter : dans toutes les bonnes librairies de quartier

L’avis de Crim’HALT : La source incontournable pour comprendre les dynamiques du crime organisé en Corse, saison 3 🙂 La scène du maire qui change le permis de construire suite à la menace du gangster vaut son pesant de cacahuète