Face aux mafias, l’Italie possède une magistrature indépendante, les meilleurs outils de lutte contre la mafia (institutionnels, parlementaires, législatifs) et une société civile mobilisée.
Au cœur de ce dispositif unique monde, se situe la confiscation (cf. Contre le crime organisé : pour une confiscation-redistribution), et plus précisément la redistribution de ces biens mal acquis (cf. L’arme qui peut tuer la mafia : la réutilisation des biens confisqués.
Cette loi a été obtenue par référendum organisé par le « cartel » d’associations nommé Libera Terra : un triomphe de la société civile. Confisquer les biens mal acquis des criminels pour les transformer centres d’accueil pour handicapés, de formation pour migrants ou en banque éthique revient pour l’Etat de droit à contrôler le territoire, accumuler du capital et créer du consensus social… Retrouvant ainsi sa place face à la mafia.