Fabrice Rizzoli, auteur du livre « La mafia de A à Z » a reçu le Prix Falcone des Droits de l’Homme en 2014. Il a fondé l’association Crim’HALT pour obtenir une loi d’usage social des biens confisqués.
Spécialiste des mafias et du crime organisé, il développe une géopolitique critique des criminalités (cf. Séminaire Sciences Po Paris) : « Il n’y a pas d’un côté une économie légale et de l’autre une économie illégale, mais une seule économie dont les composantes sont enchevêtrées et solidaires »( cf. Atlas de mafias, Éditions Autrement, 2014, p. 19).
La France, l’Europe sont au cœur d’un système politico-économique mondial qui produit de la criminalité. Les fabricants de cigarettes se débarrassent de leur stock auprès des trafiquants et non pas ces derniers qui impulsent la contrebande de tabac dans le monde (Cf. Mafia : entre illégalité et légalité… ). Les criminels ne sont pas des déviants, hors de la société. Ils sont dans la société. Ils sont le monde d’aujourd’hui (voir les travaux Jean de Maillard, brillant magistrat français). La prohibition des migrations n’entraîne-t-elle pas le trafic d’êtres humains ? (cf.Traite d’êtres humains par une organisation calabro-indienne)