Crim’HALT dans Il Mattino :

 « Biens confisqués, les français sur les terres de Don Diana »

Avant même d’avoir posé le pied sur le sol italien, Erasmus+ « Crim’HALT et Culture Contre Camorra » était dans le principal quotidien napolitain Il Mattino, voici la traduction de ce billet :

Article de Tina Cioffo le 10 avril 2019

« Journalistes, bénévoles, mais aussi maires et fonctionnaires du ministère de l’intérieur français, la délégation arrivera à Caserte demain après-midi pour étudier et apprendre la réutilisation sociale des biens confisqués à la Camorra. Ce projet est une initiative de l’association Crim’HALT qui s’intéresse au thème de la lutte contre la mafia et la corruption (ndr accueilli par le Comité Don Diana)

Ce voyage les emmènera à la chocolaterie Dulcis in Fondo à Casal di Principe, dans un bien confisqué rue Barracca, à la Forza del Silenzio dans l’ancienne maison de Francesco Schiavone alias Sandokan dans la rue Bologna. Ainsi qu’à Mariano, dit Sessa aurunca, afin de visiter la coopérative Au-delà des rêves (Al di là dei Sogni), dans le bien confisqué au clan Moccia, aujourd’hui une référence dans le domaine de l’agriculture biologique et du parcours de réinsertion. Ils visiteront également Castel Volturno pour s’imprégner de l’expérience anti-racket et du volontarisme de l’association Jerry Essan Masslo.

Figurent également dans l’itinéraire d’autres biens restitués au domaine public, comme la Tipicheria, de l’association Teverolaccio di Succivo, et la fabrique de potirons (Fattoria fuori di zucca) dans le parc Maddalena, ancien hôpital psychiatrique d’Aversa.

Vendredi, le groupe avant-gardiste français sera à Casal di Principe pour une journée intense de réflexion sur la loi italienne et le potentiel de la réutilisation sociale des biens confisqués.

Ce long séminaire aura lieu à la Casa Don Diana (Public Sénat : Le théâtre de la Légalité), bien confisqué géré par le Comité Don Peppe Diana, avec les interventions entre autres du maire Renato Natale (cf. Antimafia), d’Isaiia Sales, enseignant à l’université de Soeur Orsola Benincasa de Naples et expert de l’histoire de la Camorra napolitaine, et de Gianluca Casillo, administrateur judiciaire des sociétés et biens confisqués, afin de mieux comprendre la procédure d’attribution des biens à des fins sociales et les problèmes rencontrés lors de la confiscation des sociétés.

En France, la loi sur la réutilisation sociale de tels biens est à l’étude du gouvernement » (cf Pour la seconde fois : une loi d’usage social des biens confisqués).

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