Crim’HALT a choisi de donner la parole à un jeune étudiant en géopolitique qui s’insurge contre la multiplication des programmes télévisés liés au crime. Les émissions sur la criminalité en général et la grande criminalité ne sont pas à mettre sur le même plan mais elle sont liées par un thème commun : la violence. Comme la violence est la principale ressource des toutes les organisations criminelles, nous pouvons ici lier les deux types de programmes : émissions sur le crime et fictions sur les organisations criminelles.
Pour parodier une célèbre série policière américaine :
“Dans le système médiatique français, la télévision est représentée par deux groupes distincts mais d’égale importance : la télévision, qui diffuse des histoires, et les publicitaires, qui financent la télévision. Voici leur histoire” [1]
Bonne lecture
Le crime et la télévision : un duo anomique
Prospective de Crim’HALT
Face à ce déferlement de contenu violent à la télévision, on peut défendre l’idée d’une autre télévision moins sombre et anxiogène.
Pour cela, Crim’HALT ayant comme mission de proposer une ALTernative, tente de déconstruire les représentations du monde criminel comme sous-culture folklorique. Cette déconstruction permettrait de faire prendre du recul à la jeunesse fascinée par les redoutables criminels de Narcos ou de Breaking Bad.
Cette déconstruction peut se faire à l’école et au quotidien. Par l’intermédiaire de son président enseignant dans différents établissement universitaires, Crim’HALT propose une analyse critique des série à Sciences Po Paris, à l’IRIS ou à HEI. FLARE France, l’ancêtre de Crim’HALT est à l’origine d’un projet pédagogique nommé “Entre les lignes” pour les plus jeunes (de la primaire à la 6ème).
Par le bais des militants de l’association, Crim’HALT s’évertue à déconstruire l’image “cool” des gangsters et des mafias et donc de la violence :
[1] C’est ainsi que commençait chaque épisode de New York : Police Judiciaire, série policière américaine diffusée entre 1990 et 2010.