Fin 2019, Crim’HALT remporte un second un appel projet européen Erasmus+ dit « Mobilité de l’Education des Adultes« .
Projet 2019 : séjour sur les terres libérées de la mafia : mieux faire face à la grande criminalité en France
ECOPASS (european connexions contre le crime organisé et la promotion d’alternatives sociales) est un séjour de formation au cœur des coopératives antimafia en Italie, pensé avec la fondation « Terre de Liens » et l’association « Culture Contre Camorra ». Retrouvez la plaquette présentation :
Pendant 5 jours, des membres de l’association spécialistes du secteur associatif et de l’économie sociale et solidaire visitent, débattent et interagissent avec les acteurs du quotidien sur des biens confisqués aux criminels dans la Région de Reggio en Calabre. Cet échange est permis grâce au partenaire italien la « Coopérative « Valle del Marro Libera Terra ».
En voici les participants:
- Francois Fameli, vice-président CH & directeur du média CaféBabel magazine
- Francesa Festa, chargé de mission à CaféBabel
- Elise Van Beneden, présidente « d’Anticor«
- Jean-Pierre Caron, trésorier de « Terre de liens«
- Lucile Garçon, chercheuses en sciences sociales
- Fabrice Rizzoli, co-fondateur de Crim’HALT
- Philippe Lacroix, chargé de mission pour le Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées
- Rocco Femia, journaliste & directeur de la revue culturelle Radici
- Hélène Constanty, journaliste
- Christophe Andrée, lanceur d’alerte et administrateur de la Confédération syndicale des familles
- Franco Ianiello, président de l’association « Culture contre Camorra«
- Héloïse Rambert, journaliste
- Hélène Wagner-Popoff, secrétaire de « Terre de liens » en Corse
- Isabelle Souquet, journaliste radio
- Paule Casanova-Nicolai, journaliste Corse Matin
- Stefano Vosa, Grand Reporter Image
- Julien Marcy, réalisateur
- JFD, membre du collectif « Massimu Susini«
Ces derniers sont en Italie du 7 au 12 pour apprendre les « bonnes pratiques » dans le combat contre le crime organisé à l’aide de l’usage social des biens confisqués. Sur la photo plus haut, le groupe se tient devant le bien libéré de la mafia en Calabre. Cette maison imposante, confisquée au clan Versace en 2006, est mise à disposition de la paroisse. En lieu et place d’un bar de mafieux et de lieux de violence contre les entrepreneurs qui refusaient le racket : une auberge où le groupe a résidé, un centre d’activités pour les jeunes du quartier, et un centre de soin ambulatoire pour tous.
L’objectif de ces projets cofinancés par le programme Erasmus+ de l’Union européenne : être armé pour obtenir un dispositif de restitution aux citoyens des biens confisqués ou être prêt lorsque ce dispositif sera en place…
Historique du plaidoyer :
Depuis 2009, FLARE France, ancêtre de Crim’HALT, milite pour se dispositif avec le soutien de « Libera » France (cf. Lobbying antimafia à Bruxelles).
2014, l’association « Anticor » intègre l’usage des biens confisqués dans son plaidoyer.
2015, lors de semaine européenne contre le crime organisé, Crim’HALT bénéficie du soutien de l’association « Culture contre la Camorra ».
2016, le monde de l’ESS obtient l’usage social des biens confisqués mais le Conseil Constitutionnel prive les citoyens de l’unique moyen de changer les mentalités.
2018, « Terre de liens » soutien le plaidoyer de Crim’HALT (cf. Tribune Reporterre).
Janvier 2019, le Haut Comité pour le Logement des Personnes Défavorisées soutient l’objectif de Crim’HALT visant à une utilisation sociale des biens mal acquis, en particulier pour développer l’offre de logements pour les personnes vulnérables.
Septembre 2019, le Collectif « Massimu Susini« , puis celui de « maffiaNO A vita ie » intègrent l’USBC dans leur plaidoyer.
Novembre 2019, l’Assemblée nationale vote pour la seconde fois l’usage social des biens confisqués mais le confinement empêche le vote définitif…