Formation : journalisme et crime organisé

La méhari verte dans laquelle Giancarlo Siani a été assassiné

En octobre 2021, CafeBabel magazine, un média participatif européen, a organisé une session de formation Erasmus+ sur le « journalisme de solutions » et le « crime organisé ». La mission de CaféBabel est de créer des ponts entre les pays et de permettre le croisement des regards sur des sujets de société. A Ercolano (sud de Naples), 15 journalistes francophones de la presse écrite, vidéo et podcast ont participé à de multiples ateliers organisés par les équipes de Radio Siani et de CaféBabel sous la direction de Gabriel et de Giuseppe. La première radio porte le nom du journaliste Giancarlo Siani assassiné par la mafia napolitaine en 1985. Son histoire a été racontée dans un film très réussi (cf. voir ci-dessous). Radio Siani est une radio associative ouvertement Antimafia. Ses locaux se situent dans un bien confisqué à la mafia d’Ercolano. Là, pendant 5 jours, de nombreux intervenants, commerçants contre le racket, journalistes d’investigation sur la mafia, militants opposés à la mafia… ont animé des formations pour des journalistes de tous les horizons sur les problématiques de la mafia et de l’Antimafia. Crim’HALT par le bais de son cofondateur a eu pour mission de traduire et de participer à la formation sur la notion de crime organisé en France.

Retrouvez l’article de CaféBabel : Radio Siani : symbole de la résistance à la mafia ainsi que celui d’une des participantes, la journaliste Mathilde Dorcadie publié dans la revue l’âge de Faire

Il s’agit d’articles très intéressants sur l’Antimafia sociale en Italie :

Lutte institutionnelle, lutte citoyenne contre le racket, défense de la mémoire des victimes innocentes de la mafia et usage social des biens confisqués

A lire absolument « Radio et tomates contre la mafia » :

Fortapàsc’ est un film qui retrace l’histoire du journaliste Giancarlo Siani assassiné par la mafia.

Dans celui-ci (cf. mafias.fr), une scène montre un patron d’agence de presse qui empêche Giancarlo d’enquêter sur la mafia. Ce patron, attachant et un peu lâche, admire son employé. Au cours d’une promenade, il s’explique :

Dans ce pays, il y a deux types de journalistes : le « journaliste employé » et le « journaliste journaliste ». Dans le premier cas : une femme, un chien, un appartement et ne pas faire de bruit dans son travail. Dans le second cas : faire des enquêtes… (cf. FLARE en Corse pour la caravane Antimafia)

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