L’Europe, bientôt à la première place de consommation de drogue sur le marché mondial, est au centre du trafic de drogue dans le monde. Le trafic en Europe s’élève à 30 milliards d’euros en chiffre, par an. Réelle économie à part entière que l’on arrive difficilement à séparer de l’économie légale, le commerce des drogues crée une “économie grise”.
Dans ce trafic, le cannabis garde la place prédominante de la drogue la plus vendue et la plus utilisée. Cependant, le commerce de la cocaïne connaît une explosion sur le marché mondial : sa culture est en hausse en Amérique latine et sa consommation augmente en Europe.
Le trafic de drogue est rendu possible par des techniques d’acheminement élaborées et variées qui sont mises au point par des logisticiens appliqués. De plus, elles évoluent et ont su s’adapter à la mondialisation commerciale. Les trafiquants sont également à l’origine d’une veille opérationnelle afin de cibler efficacement la corruption.
Source : La police de lutte contre les stupéfiants après une saisie de 3 tonnes de cocaïne dans un conteneur de bananes, dans le port de Guayaquil, en Équateur, le 1er avril 2022. © MARCOS PIN/AFP ; URL.
La légalisation est-elle la clef ? Au cœur de la conciliation entre l’impératif économique mondial et la lutte contre le trafic, les démocraties sont-elles menacées par ce phénomène transfrontalier où la coopération entre organisations criminelles est omniprésente ?
Découvrez le podcast de RFI du 26 mars dernier sur le sujet : Fabrice Rizzoli, docteur en Science politique sur les mafias italiennes, écrivain de “La Mafia de A à Z” et président de Crim’HALT était invité sur le plateau par Frédérique Lebel pour échanger sur le sujet aux côtés de Clotilde Champeyrache, économiste, auteure de “ Géopolitique des mafias. Entre expansion économique et conquête territoriale “ sont invervenants :
Pour approfondir :
Ressources :
crimhalt.org 