Le vendredi 27 janvier, Fabrice Rizzoli, président de Crim’HALT et Bérengère Denizeau, enseignante-chercheuse spécialisée dans la traduction des lois italiennes antimafia (cf. Vers une traduction des lois antimafias italiennes en France), se sont réunis à l’Osteria, restaurant associatif à Rosny-Sous-Bois, à l’occasion d’une conférence sur l’antimafia en Italie.




Fabrice Rizzoli n’a pas manqué d’ouvrir cette discussion en rappelant le célèbre adage prononcé par bien des magistrats italiens selon lequel, plus que celui de la mafia, l’Italie est avant tout le pays de la lutte qui est menée et institutionnalisée contre ce phénomène.
Le ton était donné : les deux intervenants ont discuté, avec une salle pleine, du combat à la fois législatif et culturel, porté de l’autre côté des Alpes par les institutions mais aussi et surtout par la société civile par le bais de l’usage social des biens confisqués. Ont été évoqué aussi les associations n’ayant de cesse d’impliquer les citoyens dans la construction d’une mémoire historique des victimes innocentes des mafias et d’une culture de la légalité (cf. 21 mars 2023 : journée en mémoire des victimes innocentes du crime organisé… la liste s’allonge !).
La conférence a été suivie d’un long et riche débat amenant les participants à s’interroger sur les différences de traitement du phénomène de la mafia en France et en Italie, ainsi que sur la manifestation de cette asymétrie du point de vue des outils législatifs dont disposent (ou ne disposent pas) les deux pays.
Bérengère Denizeau : La mafia italienne entre mythes et réalité
L’Osteria, un café associatif pour retisser du lien social au coeur de la banlieue, par France 3 :
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