Le 16 juillet 2019, l’Express publie un article :
« Un militant contre la mafia la plus dangereuse du monde » (ici)
Le militant n’est autre que Vincenzo Linarello, président-fondateur de GOEL qui permet aux entrepreneurs de travailler sans passer par la mafia. Déjà en 2012, France3 s’était interessé à La mode antimafia contre la ‘Ndrangheta
Fief de la ‘Ndrangheta, la Calabre est une région italienne qui n’échappe donc pas à l’emprise mafieuse. Pour lutter contre ce fléau naissent des idées et initiatives anti-mafia comme celle du groupe coopératif GOEL.
GEOL ? Mais encore ?
Cette communauté de personnes, de coopératives sociales et d’entreprises est née en 2003 et son nom est évocateur. GEOL signifie bibliquement « le rédempteur ». Ainsi la fonction de libération que s’est donnée cette communauté ne peut pas nous échapper.
Libérer oui, mais libérer quoi ?
En Calabre, ce groupe de coopératives œuvre à éradiquer la mafia notamment par un travail. Le but est de développer le territoire autour d’une agriculture éthique, de la création d’emplois, du bénévolat et donc de l’implication des citoyens dans cette lutte qui concerne chaque personne ; mais aussi en créant des établissements de santé, des établissements d’accueils pour enfants, etc. Tout cela pour réduire l’emprise d’une des plus puissantes organisations mafieuses au monde !
« Aujourd’hui, la communauté GOEL – Cooperative Group est composée de:
• 12 entreprises sociales
• 2 coopératives agricoles
• 2 associations de bénévoles
• 1 fondation
• 29 entreprises principalement agricoles
• de nombreux professionnels et bénévoles impliqués individuellementPour la partie « sociale » et « à but non lucratif » du groupe, on compte:
• environ 100 employés (à l’exclusion des collaborateurs externes et professionnels)
• environ 4 millions de dollars en valeur de production globale. »